Faire les chemins creux du Marquenterre à vélo

Nul besoin d’être accro ou spécialiste pour apprécier le parc ornithologique du Marquenterre. Il a été conçu, précisément, pour ceux qui n’y connaissent rien !

Marquenterre

Tout en chemins creux, pour ne pas être vus, et en postes d’observation à meurtrières, deux parcours y permettent d’entrer de plain-pied, sans préparation ni précaution particulière, dans l’univers particulier des oiseaux, il suffit de choisir le sien.

Prévoir sa sécurité quand on fait une sortie à vélo.

Cependant, le vélo est un moyen de locomotion pratique et écologique… Mais il faut penser que ce type de moyen ne protège pas contre les chocs qui peuvent avoir lieu lors d’une collision avec un autre véhicule. Se faire voir est très important pour tout ce qui vous entoure. Certes, pour l’observation des oiseaux, une signalisation trop intempestive risque d’être mal ressentie par la faune environnante, mais elle devient indispensable lorsqu’on circule sur des voies plus ou moins fréquentées.

Une signalisation indispensable

Le port d’un casque et de vêtements appropriés permettra de limiter les traumatismes éventuels lors d’une chute… Mais il faut également se faire voir et informer les autres utilisateurs de ces voies, de ses intentions (tourner, freiner…)… Le gilet avec signalisation à LED donnera entière satisfaction pour une type de randonnée à vélo ou à VAE (vélo avec assistance électrique).

Les oiseaux à perte de vue

Puis, lorsque vous serez sur place, il suffira de guetter, de photographier, de filmer sans modération les centaines de cigognes, mouettes, oies cendrées, avocettes, bernaches et même chevaux de Henson qui peuplent, à demeure ou à temps partiel, les 180 ha du domaine… Le parc ornithologique du Marquenterre, Saint-Quentin-en-Tourmont peut se visiter du 15 mars au 11 novembre. Il est à une dizaine de kilomètres au nord du Crotoy.

Une Maison de l’Oiseau, de l’autre côté de la baie (entre Saint-Valéry et le Hourdel), aide à compléter utilement la première découverte du milieu. Pour couronner le tout, un Festival de l’Oiseau a lieu ici tous les ans, au mois d’avril. Maison de l’Oiseau, carrefour du Hourdel à Lanchères (D204).

Des phoques à l’œil nu !

Retrouvant un environnement qui avait été le leur, déjà, au siècle, les phoques, plus précisément les veaux marins, ont repeuplé ces dernières décennies les hauts-fonds de l’estuaire de la Somme. Ils sont quatre-vingts désormais à chasser là le poisson à marée haute… Et à se vautrer le reste du temps sur les bancs de sable (qu’on appelle « reposoirs ») situés directement en face de la pointe du Hourdel ou du Crotoy.

Des excursions pour mieux comprendre l’environnement

On peut les observer de là, aux jumelles et même à l’œil nu, mais on gagnera, surtout si l’on a l’esprit un tantinet « Ushuaia », à s’intégrer à une visite organisée, à pied ou en kayak. Les opérateurs de la baie organisent une passionnante approche pédagogique, et écologique, des phoques et du milieu naturel qui les abrite. Randonnées accompagnées qui peuvent se faire en kayak de mer, intégrant l’initiation.

Le vent omniprésent dans cette région

Pays du vent, la Côte d’Opale lui en fait voir de toutes les couleurs ! Au Touquet, à Berck lors du grand festival du printemps par exemple ou ailleurs, les cerfs-volants marquent toute l’année leur territoire.

À voir sur la route

Superbe espace d’initiation à l’observation animalière, le parc du Marquenterre est à l’évidence l’une des étapes obligées de la Côte picarde. La baie de Somme ne le vaut pas moins, avec l’immense plage sableuse du Crotoy (la seule du Nord, se vante-t-elle, à être orientée au sud), avec le petit port et la promenade de Saint-Valéry-sur-Somme, Cayeux et sa surréaliste plage de galets et de cabines de bain. Ault-Onival, enfin, avec ses vertigineuses falaises, fréquentées naguère par le grand Victor Hugo.

Quelques kilomètres de digue, autour de la baie, ont gardé un revêtement « stabilisé ». La majeure partie du parcours, en revanche, est asphaltée, et donc également accessible aux rollers.